Une nouvelle cuillère étape par étape, comme ça, si certains se demande comment je m'y prend, ils pourront le voir mais je rappelle que je suis un autodidacte et que par conséquent, il n'y a rien d'académique dans ma façon d'aborder les choses.
C'est un peu le moment qui décide du comment et surtout de l'endroit ou je vais mettre mes "coups" de couteau. Dans la verte, si on a pas de crayon de bois, un bout de charbon de bois fait très bien l'affaire, toujours la même chanson : On s'adapte.
L'accident de parcours, je ferais attention, je ferais attention, à copier 200 fois au moins telle sera ma punition, mais encore une fois, je m'adapte et je corrige car il y a suffisamment de matière.
j'ai dressé la partie cassée, et je la retrace avant de repartir à la fabrication de copeaux.
Je lache les castors, et c'est parti, copeau, petit copeau tu viendras à moi car ce n'est pas moi qui viendrait à toi
doucement, les formes commencent à sortir de leur torpeur
Pour qu'enfin elles aient le droit de se découvrir doucement au regard du monde
C'est maintenant que j'affine les formes jusqu'à l'obtention des proportions qui me semblent êtres les leurs
Brut de couteau mais entièrement finie si ce n'est le coup de toile émeri
Dans sa grande timidité, elle s'est retourné pour qu'on puisse aussi admirer ses harmonieuses courbes
Un détail de la feuille
Avec l'espoir que ça vous donne vraiment envie d'essayer et faire mieux (mais pas tout de suite, ça me vexerait un peu, beaucoup, passionnément
A vos couteaux ...
Serge